Et oui c’est THE expo dont tout le monde parle. La Cinémathèque a inauguré l’exposition Tim Burton mercredi dernier.
Samedi, 11 heures pétantes, c’est muni de mon biller coupe file (indispensable en ce premier week-end d’exploitation) que je me pointe au musée. Il y a déjà une queue de plusieurs mètres et je chéris celui qui m’a offert ces billets coupe-file.
Direction le 5ème étage pour plonger dans l’univers si particulier du maître Burton. Pas le temps de dire ouf, l’expo commence directement. On est donc directement projetés dans le monde fou , coloré et monstrueux de Tim Burton.
Bienvenue dans la galaxie Burton
Des centaines de dessins, peintures, esquisses ornent les murs de la Cinémathèque. Ils sont classés par genre ou par période. Cette disposition est intéressante pour suivre la pensée et l’évolution du style Burton. Des dessins de son adolescence sont les prémices de certaines de ses œuvres majeures. A chaque salle un panneau explicatif nous rappelle la chronologie des évènements. De son enfance solitaire à Burbank à ses 4 années à Disney pour finir par son envol et sa prise d’indépendance, son parcours suit une certaine logique. Son imagination est débordante et ses dessins de plus en plus précis.
Tim Burton a très tôt réalisé ses propres courts-métrages, la plupart diffusés à l’expo. Il devient ensuite le cinéaste talentueux que l’on connaît. On peut donc admirer son travail en images sur les films devenus mythiques comme Edward aux mains d’argent, Mars Attack, L’étrange Noël de Mr Jack, Batman , Beetlejuice et tous les autres. Pour ma part, n’étant pas du tout artiste, j’ai été très intéressée par tous les dessins de Burton mais c’est avant tout comme réalisateur que je le connais. La partie consacrée aux films est donc celle qui m’a le plus captivé.
Quelle joie de découvrir des story boards avec les personnages d’Edward aux mains d’argent, une aquarelle représentant les étranges petits hommes verts de Mars Attack, ou encore des dizaines de Mister Jack aux expressions délirantes moulées par Tim Burton. Nostalgie et admiration également devant les “scissorhands” d’Edward. On peut également “admirer” les têtes de Pierce Brosnan et Sarah Jessica Parker, décapités par les martiens de Mars Attack ou encore les masque de Batman/Michael Keaton.
Un petit film très très bien fait propose des extraits de quelques minutes de ses principaux films. Les transitions sont si bien choisies qu’on a l’impression d’un seul et même film.
Je ne vous en dit pas trop (une belle surprise à la fin avec des petits dessins sur des serviettes précieusement conservées) pour garder une part de mystère, même si les médias se sont emparés de l’évènement et en dévoilent le contenu précis.
J’espère tout de même vous avoir donné envie de découvrir cette très belle rétrospective de l’œuvre de Tim Burton. Et pour vous motiver encore plus, sachez que Paris est la seule ville d’Europe a accueillir l’expo. Burton, de passage à Paris en mars 2010 pour recevoir les insignes de l’ordre des arts et des lettres, a en effet accepté que son expo se tienne à la Cinémathèque “en hommage à Méliès”.
Vous avez donc jusqu’au 5 août 2012 pour en profiter !
Bilan
Points +
– La richesse de la collection
– Les explications et le classement des œuvres par période
– Les sculptures créées pour l’expo et les objets des films (masques de Batman, poupées de Charlie et la chocolaterie…)
– Les billets coupe file (j’insiste mais vous me remercierez)
– Ni trop long, ni trop court, la visite est plutôt fluide
– Les explications et le classement des œuvres par période
– Les sculptures créées pour l’expo et les objets des films (masques de Batman, poupées de Charlie et la chocolaterie…)
– Les billets coupe file (j’insiste mais vous me remercierez)
– Ni trop long, ni trop court, la visite est plutôt fluide
Points –
– Pas de folie dans la mise en scène
– Le passage obligé par la boutique créée spécialement pour l’expo
– La partie cinéma n’est pas le thème principal de l’expo et les fans de Burton cinéaste peuvent rester sur leur faim
– Pas de folie dans la mise en scène
– Le passage obligé par la boutique créée spécialement pour l’expo
– La partie cinéma n’est pas le thème principal de l’expo et les fans de Burton cinéaste peuvent rester sur leur faim
cet article me donnerait envie de revoir l’expo une seconde fois 🙂 !
A quand le prochain billet ?