Comme j’ai pris beaucoup de retard, je vais beaucoup moins détailler que dans les posts précédents. Mais si mes récits manquent de précisions, je serai heureuse de répondre à toutes vos questions dans les commentaires.
Nous avons donc tracé jusqu’à Albany (cf la carte de Chris pour la situation géographique). Mais c’est dans le froid et sous la pluie que nous visiterons cette belle région. Les forêts sont magiques et les plages de sable blanc magnifiques, même sous la grisaille. Nous restons deux jours dans la ville d’Albany. Nous trouvons un super spot pour y passer nos deux nuits, la frenchman bay. C’est notre premier camping sauvage. Nous profitons d’une éclaircie pour visiter un national park épatant, le Torndirrup .A The Gap, l’océan vient se fracasser avec violence contre les rochers. L’écume n’est plus que mousse et le spectacle est grandiose. Il faut dire que ce jour là, le vent est au rendez-vous, renforçant le phénomène. Nous reprenons ensuite la route.
Nous faisons un arrêt à la vallée des géants. Chris m’entraîne dans une attraction que j’aurai préféré ne pas faire : la tree top walk ! On peut marcher à travers les arbres géants, jusqu’à 40 mètres d’altitude. Comme si ce n’était déjà pas assez terrifiant, l’architecte s’est amusé à construire une structure qui bouge avec le vent ! C’est tétanisée que j’avance sur le chemin glissant (car la pluie s’est invitée). Si j’avais encore un doute, je n’en ai plus : j’ai bel et bien le vertige ! Malgré cela, c’était une expérience intéressante. On en apprend plus sur ces eucalyptus centenaires et gigantesques.
Nous remontons à bord de Mad Max pour poursuivre le chemin jusqu’à Manjimup. Nous arrivons sous un déluge de pluie dans un camp spot indiqué par notre guide. Après 3 kilomètres sur une route non goudronnée, nous arrivons enfin au camp. Nous demandons à un gentil campeur australien comment est disposé le camp, car il fait nuit noire et n’y voyons rien. Nous sommes en pleine forêt, au milieu de nulle part. C’est assez impressionnant. Rappelez-vous, dans ma vie, je n ‘ai fait qu’une seule fois du « vrai » camping et j’avais neuf ans donc tout cela est nouveau pour moi !