C’est l’heure du départ. Ce matin, nous prenons notre temps. Après le check out à 10h, nous squattons la piscine pendant 2 bonnes heures. Nous nous baignons, profitons de la vue et écrivons quelques cartes postales. Dipak, notre nouveau copain indien qui travaille à l’hôtel, nous dépose ensuite à la jetée ou nous devons prendre le bateau Cat Rose qui fait la liaison Praslin-La Digue. Nous sommes peu dans le bateau qui fait la traversée en 15 minutes.
Arrivés au port de La Digue, nous en prenons plein la vue. Nous avons lu nombre de commentaires positifs sur cette île mais voir ce spectacle en « vrai » nous ébahit. Les paysages sont magnifiques et il règne sur le port un joyeux chaos. L’arrivée de chaque bateau est un évènement et on assiste à ce que j’appelle la ronde des touristes. Qui veut un taxi, un vélo, un renseignement, un tour en bateau ? Un rasta nous aborde et nous demande où nous sommes logés. Il nous indique alors que la fameuse Nadège, chez qui nous allons dormir pendant 4 nuits, est…juste derrière nous. Elle revient également de Praslin et a pris le même bateau que nous. Nous faisons connaissance et sommes ravis d’être tombé sur elle et son mari qui du coup nous guide jusqu’à bon port. Cela nous permet de ne pas trop galérer avec nos 15 kilos sur le dos.
La guest house est située au bout d’une petite route. Notre chambre est tout près de la maison de Nadège, qui nous fait visiter les lieux. La chambre est mignonne et confortable, sans être luxueuse. Cela tombe bien, après notre séjour au Colibri, nous souhaitions un peu plus d’authenticité. Chris se fait un nouvel ami, le petit chiot de la maison prénommé Scoubidou. Avec la chambre, nous avons également loué des vélos, moyen de transport indispensable sur l’île. Il y a en effet seulement une dizaine de voitures autorisées à circuler sur l’île. Les Diguois se déplacent à pieds, à vélo ou…en char à bœufs !
Il est déjà 14h30 et nos estomacs crient famine. Nous nous changeons et enfourchons nos vélos à la recherche d’un take away vers la Passe, le « centre ville » de l’île. Nous trouvons sans mal et dégustons une nouvelle fois un bon petit plat créole pour pas cher. Rassasiés, nous décidons de nous attaquer à l’ascension du nid d’aigle, le point culminant de l’île Nous nous approchons le plus possible en vélo avant de continuer à pieds. Quelle idée ! Après une bonne heure de marche en plein soleil, c’est épuisés et complètement en nage que nous arrivons au café Bellevue, qui surplombe l’île. Pour continuer jusqu’au Nid d’aigle, il faut payer une taxe au gérant ou consommer dans son café. Nous prenons chacun un bon jus de mangue frais. La vue est sublime et nous récupérons petit à petit notre souffle. Nous avions sous estimé la difficulté de cette randonnée. Le gérant nous explique qu’il faut encore 40 minutes de grimpette dans des sentiers pas très bien emménagés pour arriver au nid d’aigle. Du coup, ce sera sans nous. Il est presque 17 heures et il nous faut bien 40 minutes pour redescendre. Le chemin inverse est plus facile, et nous pouvons profiter de la vue. Nous sommes en plein cœur de la campagne. Les bananiers, frangipanier et autres palmiers sont partout autour de nous. Nous nous arrêtons caresser quelques tortues de terre qui se baladent en toute liberté.
Nous retrouvons nos vélos et décidons de faire un petit tour rapide près de La Passe pour nous repérer. Pour nous rafraîchir, nous trouvons un petit bout de plage désert près de l’héliport. L’eau est délicieuse et nous savourons cet instant. Le soleil se couche et habille le ciel d’une magnifique couleur orangée.
Après cette journée bien remplie, nous dégustons le festin que nous a préparé Nadège. Nous sommes les seuls clients et Nadège nous a préparé à manger pour un régiment. Le poisson est délicieux et le dessert, du nougat au coco et à la banane, une tuerie !
C’est heureux que nous nous endormons.
* En bonus, Chris et son Scoubidou.
Miam miam la confiture « Délices des Seychelles »
mangue-passion
Bisous
Juste : wouah ! 🙂