Des bouts du monde Voyages

Dépaysement au Cambodge

Ce matin, nous quittons l’hôtel de bonne heure pour rejoindre la gare routière. Mais les infos sur internet nous ont trompés et notre bus pour la frontière ne part qu’à 9 heures. Nous montons donc à bord de ce car d’un autre temps que nous prenons place pour 5 heures de trajet !
Entre sieste, écriture du blog et flânerie, le trajet passe plutôt vite. Dans le bus, nous faisons connaissance avec deux routards russes (oui oui ça existe), Kyrill et Alexeï. Arrivés à la gare routière, nous prenons un tuk tuk jusqu’à la frontière pour le Cambodge.


Nous passons ensuite plus d’une heure à la frontière. Nous nous félicitons d’avoir fait notre visa pour le Cambodge en France. Les formalités côté Thaïlande puis côté Cambodge nous prennent un peu de temps mais tout se passe bien.


Un guide du gouvernement Cambodgien vient à notre rencontre pour nous aider dans nos démarches et nous guide vers un bus gratuit qui nous mène vers la gare routière de Poipet. Là, trois options s’offrent à nous pour rejoindre la ville de Siem Reap, qui se trouve près des temples d’Angkor : bus, mini van ou taxi. Avec les deux russes, un Chinois (Wu), 3 allemands et une française, nous partageons un mini van (un dollar de plus seulement que le bus). C’est qu’il nous reste encore 3 bonnes heures de route.


L’ambiance est bonne enfant dans le van et nous profitons du paysage. La pauvreté saute aux yeux !


Le trajet se déroule sans problème, notre chauffeur roulant plutôt doucement. « Safety first » nous prévient-il.
  Quelle est la meilleure période pour faire un saut en parachute dans les Alpes-Maritimes ?

C’est donc en début de soirée que nous arrivons enfin à Siem Reap. Mais au lieu de nous déposer dans le centre ville, il nous fait un faux plan et s’arrête à 3 ou 4 kilomètres de la ville. Nous râlons mais impossible de marcher avec nos gros sacs, la nuit, dans une ville inconnue. Tout cela pour faire bosser ses copains tuk tuk. Après négociations et face aux gros yeux de nos copains russes, nous négocions notre course. C’est donc avec nos 3 compagnons de voyage que nous nous dirigeons vers une auberge que j’avais repérée sur internet. Nous demandons à voir la chambre et…il n’y a même pas de douche ! Heureusement, nous sommes dans une rue pleine de guesthouse et nous tentons notre chance en face. La chambre et le prix sont corrects (16 dollars par nuit/chambre). Nous décidons de prendre donc 4 nuits dans cette petite auberge sans prétention, mais fonctionnelle. Nous en profitons également pour négocier notre tour de 3 jours aux temples d’Angkor avec le gérant de l’auberge. 50 dollars pour 3 jours de tuk tuk qui nous emmène partout. La visite des temples fera l’objet d’un autre article !

Il commence à faire faim et nous rejoignons nos russes et notre chinois pour visiter la ville très très touristique de Siem Reap qui se divise surtout en deux rues : Pub Street et Night Market.




Nous sommes immergés de suite dans l’ambiance de Siem Reap : nous sommes sollicités toutes les 4 secondes : tuktuk, massage, nourriture… C’est amusant au début, mais vite agaçant. Mais c’est le jeu.
  Sydney : journée câlins avec les kangourous et koalas du Featherdale Wildlife Park


Nous trouvons un restaurant sympa avec de la bière pas chère et nourriture khmer délicieuse. Nous passons une très bonne soirée et c’est tard que nous rejoignons notre guesthouse. Le lendemain, notre tuktuk vient nous récupérer à 10h30 pour notre première journée aux temples.


Le Cambodge est vraiment très dépaysant. Les familles sont très pauvres. On trouve des shops tout le long des routes. Les Cambodgiens travaillent en clan et l’entraide semble très importante pour eux. Les conditions de vie son très précaires mais en 5 jours de séjour, je n’ai pas vu un Cambodgien tirer la tronche ou s’énerver. Ils plaisantent très souvent entre eux, se taquinent, rient.


Et les enfants ! Mais je n’ai jamais vu d’enfants aussi beaux. Très sales, mais très beaux. Je serai bien repartie avec un petit Cambodgien dans mes bagages. Quel plaisir de leur faire coucou quand on passe en tuk tuk, leur parler et les voir s’amuser. Mais d’un autre côté, quelle tristesse de les voir travailler, si jeunes. Des enfants de 5/6 ans suivent les touristes pour leur vendre des cartes postales ou des petits objets. Pour attendrir les touristes, ils comptent en toutes les langues et leur sourire et leur air malicieux en font craquer plus d’un. Mais par principe, je préfère ne rien leur acheter. Certains font la manche, n’hésitant pas à vous fouiller les poches en quête d’un dollar alors que d’autres nous réclament des bonbons. Même si ça me désole, je n’y peux rien, c’est comme ça.



J’ai vraiment adoré ces quelques jours au Cambodge, l’ambiance, les gens… Malgré leur horrible histoire, ces gens restent très dignes et sont fiers de leur pays. Notre super chauffeur de tuk tuk nous demande d’ailleurs en partant d’en faire la promotion à nos amis et notre famille. C’était une super expérience. Allez, je vais vous raconter la visite des temples, en attendant les photos !  
  Galeries d’art et festival aborigène

Mél

Lyonnaise depuis 2014 et maman poule d’une petite fille née en 2017. Dynamique, râleuse, globe trotteuse, gourmande, amoureuse des mots et sérievore, retrouvez ici mes chroniques et bons plans.

Vous pourriez également aimer...

2 commentaires

  1. Et vive les russes 🙂 !

  2. Cyril a dit :

    Cooool les articles. Et y’a plein de nouvelles photos.
    Je suis trop jaloux :p (non je plaisante, amusez-vous bien !!!)
    Biiiiiiiises
    Cyril

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *